LE BOUDDHISME
HISTORIQUE
QUAND? Siddhartha (= accomplissement de tous les désirs) Gautama est né environ 600 ans avant J-C.
OU? A Kapilavastu, capitale du clan des Cakya située en Inde, au pied de l’Himalaya.
QUI? ENVOYE? Il était le fils du roi Suddhodhana et de la reine Maya. Un ermite, Asita, fit cette prédiction:
Ton fils deviendra un grand roi et dominera le monde entier. Mais s’il abandonne la vie de cour pour embrasser la vie religieuse, il deviendra Bouddha (Illuminé), le libérateur du monde.
Siddhartha était prisonnier d’une cage dorée. Mais sa rencontre avec la vieillesse, la maladie et la mort le pousse à partir à la recherche de la cause de ces souffrances.
A l’age de 29 ans, montant un cheval blanc symbole de la volonté spirituelle, il quitte le palais de son père.
Il suivit un ascétisme très rigoureux. Mais il réalisa que pour rendre un son harmonieux, une corde ne doit être ni trop lâche ni trop tendue car elle risque de casser. C’est ainsi qu’il découvrit la Voie du Milieu.
Il entra en méditation sous l’arbre de la Boddhi (Sagesse) et affronta le Gardien du Seuil (combat intérieur, tempête). Il fut sujet à la tentation mais neutralisa tous les démons qui apparaissaient.
Quand l’étoile apparût dans le ciel oriental, le combat était fini, le Prince avait trouvé le chemin de l’illumination et atteint l’état de Bouddha.
SON ECOLE: LE COURANT ESOTERIQUE
Cakyamuni (le sage du clan des Cakya), après la réalisation de l’état de Bouddha, rejoignit les Saddhus avec lesquels il avait pratiqué l’ascétisme et commença avec eux une vie de prêche jusqu’à l’àge de 80 ans.
Le Bouddha éveille la foi de ceux qui sont trompés par l’ignorance et ne peuvent voir leur propre nature de Bouddha. Il les éloigne de leurs illusions et leur enseigne que, fondamentalement, il n’y a pas de différence entre eux et le Bouddha.
Le Bouddha est un être qui a réalisé la Bouddhéité et les êtres ordinaires sont ceux qui ont la capacité de réaliser la Bouddhéité.
Le Bouddha était venu pour rénover l’Hindouisme encombré d’une multitude de cultes à d’innombrables Divinités.
Aussi son enseignement fut très simple, il peut s’exprimer par 3 principes:
- Rien n’est permanent dans ce monde (Loi du monter, briller, descendre).
- La souffrance est inhérente à l’individualité (processus de la chute engendrée par la séparation d’avec le Divin).
- Loi de cause à effet dont l’homme n’est qu’un maillon. L’homme fait partie d’un tout qu’il devra réintégrer.
Ces principes se retrouvent dans les 4 Nobles Vérités du Bouddha:.
1) Ce monde est souffrance.
2) La cause de cette souffrance est le désir ignorant.
3) Il existe un remède à cette souffrance.
4) Ce remède est l’élimination de l’égo et des désirs egoistes en suivant le Noble Chemin Octuple:
1- Compréhension juste, 2- Pensée juste, 3- Parole juste,
4- Comportement juste,
5- Moyens de vie justes, 6- Effort juste,
7- Contrôle mental juste, 8- Méditation juste.
LA RELIGION: LE COURANT EXOTERIQUE
Après la mort du Bouddha, ses disciples s’employèrent à établir une religion.
Ses paroles furent consignées dans des recueils plusieurs fois remaniés (cf. Bible).
Le Bouddhisme gagna I’Inde entière sous le règne du roi Açoka qui régna de 268 à 232 avant J-C. Il envoya des missions vers l’occident (jusqu’en Syrie, Egypte, Macédoine) et vers le Sud (Sri Lanka). Dans ce pays se développa le Hinayana ou Petit Véhicule alors qu’en Chine vers 100 – 200 avant J-C puis au Japon se manifesta le Mahayana ou Grand Véhicule.
Le Hinayana est resté plus proche des règles de vie strictes des premiers moines (Salut individuel) alors que le Mahayana amena une réforme pour apporter le message Bouddhique au plus grand nombre. (CF Protestantisme et Catholicisme).
Au 6ème siècle apparaît la secte Zen, initiée par Bodhidharma, en réaction à l’énorme masse d’écrits Bouddhiques qui circulaient, rédigés par des moines qui consacraient leur vie à cette tâche.
Il disait que l’enseignement doit se transmettre sans texte écrit,
en liaison directe avec l’aspect Bouddha en nous, par le moyen de la méditation sans objet.
Le Bouddhisme atteint le Japon à la même époque.
Aujourd’hui il est répandu dans le monde entier car il accepte tous les enseignements.
L’organisation qui se fonde sur les enseignements du Bouddha s’appelle la Sangha ou Communauté. En tant que 3ème élément de la Sainte Trinité (Bouddha, Dharma, Sangha), elle est chargée de la diffusion sur terre du message Bouddhique (Divin).
LA LITTERATURE SACREE
Les Sûtras reprennent l’enseignement du Bouddha tel qu’il a été reçu par ses disciples. Ce mot signifie en Sanskrit: cordon (cf. religare, religion).
Le canon Bouddhique, le Tripitaka, comprend 3 sections:
1) Les discours du Bouddha.
2) Les préceptes concernant la vie de la communauté Bouddhique.
3) Les commentaires faits par les grands religieux.
II SAGESSE
DIEU UNIQUE,INCONNAISSABLE ET ETERNEL
« Celui qui voit seulement mon corps ne me voit pas. C’est seulement celui qui accepte mon enseignement qui me voit réellement ».
« Ne cherchez pas à connaître le Bouddha à travers sa forme ou ses attributs; car ni la forme ni les attributs ne sont le vrai Bouddha.
Le vrai Bouddha, c’est l’illumination elle-même. La véritable manière de connaître le Bouddha est de réaliser l’illumination ».
Voie éternelle: Dans le Samyutta-Nikaya, le Bouddha dit qu’il est le découvreur d’un chemin ancien.
Les dernières paroles du Bouddha: « comprenez bien maintenant que
les parties et les pouvoirs de l’homme se dissolvent, mais que la vérité persiste à jamais ».
SE CONNAITRE SOI-MEME, C’EST CONNAITRE LE DIVIN
Le Bouddha Cakyamuni était né fils de roi et avait tout ce que la vie peut offrir. Mais il réalisa que toutes ces richesses ne sont qu’ illusion: l’homme ne peut échapper à la maladie, la vieillesse et la mort .
Le Bouddha demandait toujours à ses auditeurs de s’examiner pour trouver en soi la réponse, trouver ce qui a réellement de l’importance.
Le Bouddha dit à Ananda, son disciple le plus proche.- « ne cherche pas de refuge en quelqu’un d’autre que toi-même. Etablit le Dharma en toi-même comme une île, le refuge de la vérité ».
Il n’y a pas 2 mondes mais un seul, celui de l’illumination. C’est l’homme qui provoque la différence. En débarrassant son cœur de tout orgueil, il pourra atteindre à la Réalité Unique.
L’ABSOLU EST EN L’HOMME
Les sentiments du bien et du mal, de l’amour et de la haine, qui naissent et périssent par des causes extérieures, ne sont que des états temporaires accumulés par l’esprit humain et comparables à une poussière déposée sur un miroir.
Notre nature véritable est originellement pure. Bien qu’elle soit recouverte par cette poussière, elle n’en est ni affectée ni souillée.
Si la lumière de la sagesse du Bouddha est concentrée sur le cœur de l’homme, la vraie nature de celui-ci, qui est la Bouddhéité, s’embrasera. C’est ainsi que cette lumière brille dans le cœur des êtres et les éveille à la foi dans le Bouddha.
Même ensevelie dans la boue charnelle, même cachée sous les racines des désirs mondains, même oubliée, la capacité qu’a l’homme de devenir un Bouddha n’est jamais complètement perdue. Les gens errent au milieu des souffrances du monde de la naissance à la mort, sans savoir qu’au fond d’eux-mêmes, dans leur nature véritable, pure et sans souillures, est caché le joyau incomparable de la nature de Bouddha.
Bien que les gens ignorent que chacun porte en soi cette nature suprême et quelles que soient leur ignorance et leur corruption, le Bouddha ne laisse pas la foi se perdre en eux car il sait que finalement tous possèdent les vertus de la Bouddhéité (Dieu ne laisse pas périr l’œuvre de ses mains).
Il n’y a qu’un seul moyen de connaître la nature véritable de l’ homme, qui est la nature de Bouddha, que les passions ne peuvent troubler ni la mort détruire: c’est le Bouddha lui-même et le Noble Enseignement du Bouddha.
Comme le lait est toujours blanc, que la vache soit rousse, blanche ou noire, ainsi la nature de Bouddha est toujours pure, quelle que soit la condition des êtres et quels que soient leurs actes et leurs conséquences. Pour obtenir de l’or pur, il faut fondre le métal brut et en tamiser les impuretés.
De même, quand il a fondu les passions de son cœur et tamisé ses impuretés, tout homme peut révéler la nature de Bouddha qui est au-dedans de lui-même.
Le cœur de celui qui pense au Bouddha reçoit toutes les perfections de pureté, de paix et de bonheur du cœur du Bouddha. Autrement dit, son cœur est Bouddha. Ainsi tous ceux en qui s’est éveillée une foi pure et sincère possèdent le cœurdu Bouddha.
LES 2 ORDRES DE NATURE
On ne doit pas penser que le monde de la vie humaine n’a pas de sens et qu’il est plein de confusion, alors que le monde de l’illumination est plein de sens et de paix. Il faut plutôt percevoir la voie vers l’illumination à travers toutes choses en ce monde.
Il n’y a pas 2 mondes mais un seul, celui de l’illumination. C’est l’homme qui provoque la différence.
En comprenant que le monde de l’illusion n’existe pas en dehors de l’esprit, on rend son esprit clair. Et quand on cesse de créer un monde impur, on atteint l’illumination.
Les ignorants pensent à la vie en termes d’existence ou de non- existence. Les sages, quant à eux, voient la vie au-delà de l’existence et de la non-existence, comme quelque chose qui les transcende l’une et l’autre.
La foi est la main qui reçoit le Dharma ; la foi est le feu qui consume toutes les impuretés des désirs du monde ; elle est aussi le guide qui conduit au but. La foi donne à ceux qui croient la sagesse de rencontrer le caractère passager de la vie et la grâce de ne pas être surpris ou attristé par quoi que ce soit qui leur arrive, serait-ce la
fin de la vie elle-même, sachant que les conditions et apparences peu vent changer tandis que la vérité profonde de la vie demeure toujours immuable.
LA PLACE ET LE ROLE DE L’HOMME
Le Bouddha comparait la vie des humains à celle des singes sautant sans but de branche en branche. Il demandait aux hommes de rejeter l’illusion du bonheur terrestre et de rechercher d’abord l’illumination (cherche d’abord le royaume des Cieux et tout te sera donné par surcroît).
Le chercheur doit quitter cette existence comme le serpent se débarrasse de sa vieille peau (Sûtra du Serpent).
Le Bouddha, comme Jésus, a réalisé le chemin pour montrer la voie aux hommes. Il s’agît de mettre en pratique ce chemin, de le vivre à chaque minute de notre vie en trouvant en nous tout ce qui nous est nécessaire: « Soyez vous-même votre lampe, soyez vous-même votre recours; ne dépendez pas de quelqu’un d’autre. Que mon enseignement (Force) soit votre lampe, qu’il soit votre recours.
Un prêtre de l’ère Meiji disait.- « On ne peut verser du thé dans une tasse à l’envers. Il faut d’abord la remettre à l’endroit.
De même, on peut écouter les enseignements régulièrement, l’eau vive du Dharma ne pourra rester en nous. Il nous faut d’abord intervertir notre personnalité.
LE MONDE, LA COSMOGENESE
Quand on cherche la vérité, certaines questions se posent qui n’ont aucune importance: de quoi est fait l’univers? Y a-t-il des limites ou non à l’univers? De quelle manière s’est crée cette société humaine?
Si un homme attend d’avoir trouvé une solution à ces questions pour se livrer à la recherche et à la pratique qui mènent à l’illumination, il mourra avant d’avoir trouvé ce chemin.
Supposons qu’un homme soit transpercé par une flèche empoisonnée. La première chose à faire est certainement d’enlever la flèche, soigner la blessure et combattre l’action du poison.
Supposons que le blessé s’y oppose en disant.- « attendez un peu! Avant que vous retiriez cette flèche, je voudrais savoir qui me l’a lancée: est-ce un homme ou une femme? De quel bois était fait l’arc? Quelle plume était sur la flèche? Etc…
Avant que ces informations soient données, cet homme sera mort.
Quand le feu des passions met ce monde en danger, savoir de quoi ce monde est fait importe peu. Il faut d’abord trouver comment éteindre ce feu et se vouer soi-même à la pratique de la voie.
Le monde de la vie et de la mort est créé par l’esprit, asservi par l’esprit, gouverné par l’esprit. Le monde de la souffrance naît d’un esprit égaré.
Le monde est la projection des fausses conceptions qui sont dans cet esprit égaré: il n’a aucune espèce de substance.
LA TRINITE
Le Bouddha possède un corps triple:
Essence ou Dharma kaya (Dieu) Dharma
Potentialité ou Sambogha kaya (Jésus Christ) Bouddha
Manifestation ou Nirmana Kaya (Esprit Saint) Sangha
« Nous parlons du Bouddha, du Dharma et de la Sangha comme s’il s’agissait de 3 choses différentes, mais en fait elles ne font qu’un: Le Bouddha est manifesté dans son Dharma et il se réalise dans sa communauté. C’est pourquoi, croire dans le Dharma et chérir la communauté, c’est la même chose que d’avoir foi dans le Bouddha.
Le Bouddha donne son enseignement, le Dharma, qui est diffusé par la communauté, la Sangha. De même l’homme originel manifestait Dieu en travaillant sur la matière primordiale dans le sens du Plan Divin.
LA VOIE PROPOSEE
Il s’agit d’un chemin individuel, que personne ne peut faire à notre place. Mais il s’accomplit avec l’aide du champ de force d’un groupe:
« La pluie de l’enseignement se répand sur tous les êtres de toutes les conditions, et en toutes circonstances. Ceux qui s’y confient se rassemblent en petits groupes, en associations, en communautés et se retrouvent finalement dans le grand océan de la Parfaite Illumination.
Les cœurs de ces gens se mélangent comme le lait et l’eau pour s’organiser en une communauté harmonieuse.
Ainsi l’enseignement véritable est la base fondamentale d’une parfaite communauté; il est la lumière qui permet à tous de se reconnaître les uns les autres, de s’adapter les uns aux autres, et de faire disparaître les écueils de leur cœur.
C’est pourquoi l’organisation qui se fonde sur les enseignements par faits du Bouddha peut être appelée la Communauté (Sangha)’.’.
Un chemin à réaliser aujourd’hui:
« Ne t’attarde pas dans le passé, ne rêve pas à l’avenir, mais concentre ton esprit sur le moment présent ».
Un chemin qui s’accomplit dans le monde, dans un changement d’orientation:
« Ceux qui suivent l’enseignement du Bouddha, lorsqu’ils comprennent que tout est caractérisé par la vacuité, ne considèrent plus à la légère toutes les choses qui entrent dans la vie de l’homme, mais ils les reçoivent pour ce qu’elles sont et s’efforcent de les orienter vers l’illumination ».
En toute indépendance, l’homme a toujours son libre-arbitre:
« C’est son propre esprit qui fait d’un homme un Bouddha ou qui en fait une bête.
La base du chemin est la Foi en tant qu’activité du cœur, contact direct avec la Bouddhéité:
« La Foi est l’esprit véritable, pas une illusion humaine mais l’esprit de Bouddha, qui est appelé Foi quand il nous est donné ».
« La Foi est la racine du chemin et la mère des mérites, car en elle gît le formidable pouvoir qui permet de réaliser le Bien, supprimer le doute et réaliser le plus haut chemin ».
(Avatamsaka Sûtra).
Le chemin Bouddhique peut se résumer en:
Foi (éveil), Compréhension, Pratique, Réalisation.
Des conseils plus pratiques sont donnés au chercheur, comme les 5 préceptes (10 Commandements) :
Ne pas tuer, ne pas voler,
Ne pas commettre l’adultère, ne pas mentir ni tromper et ne pas utiliser d’intoxicants.
Se libérer du monde des désirs.
Le disciple ne néglige pas les soins appropriés du corps; parce qu’il est nécessaire à la réalisation de la sagesse et à la mission d’exposer la voie aux autres.
LA SITUATION ACTUELLE
CULTESET RITES
Une fois l’impulsion donnée par le Bouddha éteinte, le Bouddhisme est devenu une grande religion exotérique.
En particulier, malgré les indications données par le Bouddha lui-même, s’est développé, 6 siècles après sa mort, un culte des statues de Bouddha qui ont fleuri dans les temples et les maisons particulières, le Bouddha étant principalement invoqué pour améliorer sa vie dans le monde.
Pourtant, dès le départ, la disparition de cette religion sous sa forme extérieure était prévue. En effet, le message du Bouddha est désigné sous 2 noms: d’une part le Dharma (Loi, Doctrine), qui reste en permanence valide, et d’autre part le Sasana (Enseignement) qui, pris en tant que phénomène historique, comme toute réalité empirique, est soumis au changement, la dégénérescence et à la dissolution finale.
REPARTITION GEOGRAPHIQUE
Le Bouddhisme s’est répandu pacifiquement dans le monde entier car il reconnaît la valeur des autres enseignements:
« Tout comme la pluie tombe également sur toute végétation, ainsi la compassion du Bouddha s’étend également sur tous les êtres.
Mais tout comme des plantes différentes reçoivent des bénéfices particuliers de la même pluie, ainsi des êtres de natures différentes et dans des circonstances diverses sont rendus heureux par des méthodes différentes. »
Actuellement, le Bouddhisme du Petit Véhicule est majoritaire dans les pays suivants: Sri Lanka, Thaïlande, Birmanie, laos, Cambodge.
Le Bouddhisme Tantrique est très actif au Tibet alors qu’il n’y a pratiquement plus de Bouddhistes dans son pays d’origine, l’Inde.
L’Islam conquérant l’a fait disparaître puis l’Hindouisme a repris sa place.
En Occident, il existe de nombreux groupes se réclamant du Bouddhisme.
Enfin, le Bouddhisme du grand Véhicule s’est développé principalement en Chine, Corée, Japon.
Le Mahayana est apparu il y a 2000 mille ans, au moment où Jésus-Christ donnait son enseignement. En effet nous sommes passés à ce moment là d’une initiation individuelle concernant un petit nombre, une élite (Lévites, Brahmanes, écoles des Mystères en Grèce…), à une initiation offerte à tous.
C’est pourquoi il est désigné sous le nom du Grand Véhicule.