LA TERRE CREUSE ET LE SOLEIL INTERIEUR
Chers Amis,
Nous voudrions aborder ce soir la thèse de la Terre Creuse, une Terre abritant un Soleil intérieur et peut-être une population.
Cette idée peut sembler farfelue à beaucoup, mais rappelons-nous qu’à une époque la communauté scientifique pensait que la Terre était plate, puis elle est devenue ronde avec les Pythagoriciens. Les différents paradigmes se succèdent au fur et à mesure que l’esprit humain évolue. La théorie de la Terre Creuse a été développée dans le passé par certains scientifiques comme le mathématicien suisse Euler qui nous a légué un schéma pour visualiser cette conception :
Ouvertures aux pôles et un soleil intérieur.
Ou l’astronome Edmund Halley dont le nom est désormais associé à une comète.
Pour commencer, considérons le processus de création de l’Univers.
Platon disait que la forme exprimant le mieux la divinité est la sphère.
Ce volume obéit à la Trinité fondamentale Père, Fils et Saint Esprit, c’est-à-dire l’Idée divine, sa mise en forme et sa manifestation :
Le centre est le point lumineux à partir duquel l’Esprit du Père va se communiquer au Fils. Celui-ci va élaborer un plan visible dans l’espace autour de ce centre et l’Esprit Saint le rendra visible dans la matière à la circonférence de la sphère.
Au début d’un nouveau jour de manifestation, la matière primordiale se densifie et l’univers est créé. Des nébuleuses apparaissent autour d’un noyau lumineux, elles se densifient, passant du gaz au solide et leur rotation amène à la création d’un anneau de matière entourant un soleil central.
Puis par la force centrifuge, des amas de matière sont expulsés et deviennent des planètes, ce qui explique que toutes les planètes du système solaire sont sur le même plan.
De par la loi d’Hermès, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas afin que la loi divine, qui est Une, soit manifestée. L’univers étant une création divine, l’on voit que ce principe du noyau lumineux au centre d’une sphère délimitée par une enveloppe extérieure se retrouve à tous les niveaux depuis l’atome jusqu’à la nébuleuse en passant par la cellule, le microcosme et bien sûr la planète.
Et donc, si l’on procède par analogie, une planète doit être une sphère avec un soleil central qui est une partie du feu originel, et un espace libre délimité par une croûte extérieure constituée des substances les plus lourdes, la Terre comme les autres planètes du système solaire qui, lui-même, est basé sur le même principe.
Dans le Confessio Fraternitatis, nous lisons :
« Tout ce qui est réalisé dans les Mystères Occidentaux ne peut l’être qu’au long de ce chemin parce qu’il est accordé à la Loi cosmique universelle de Trois.
Vous découvrez la Loi de Trois sous une infinie diversité d’aspects dans tous les phénomènes de l’existence. »
Car la glorieuse origine divine est réfléchie dans le Tout et dans le vaste univers des sept domaines cosmiques.
Cette Loi de Trois se retrouve dans la cellule, dont un texte récent a évoqué le fonctionnement.
Elle est composée d’un ADN contenu dans les chromosomes au cœur du noyau, d’un ARN et de Protéines.
Nous retrouvons la triplicité à la base de toute vie :
L’ADN, dans le noyau, constitue le génome de la cellule, il contient l’information génétique qui est transmise à l’ARN sous une forme différente par le phénomène de transcription. Enfin, les molécules d’ARN servent de messagers dans la synthèse des protéines qui sont les principaux agents d’exécution des instructions transcrites de l’ADN à l’ARN.
Information, transcription, activité visible : nous retrouvons les trois fonctions de la trinité originelle !
L’ADN est l’aspect divin au sein de la cellule car il est immuable, identique pour tous. Les différences viennent du nombre de gènes activés. Aujourd’hui nous n’utilisons que 5% au maximum de ses capacités; et l’on peut penser que le processus de la transfiguration amènera à retrouver la totalité de l’information qu’il contient.
Mais la cellule nous donne d’autres indications qui peuvent nous servir dans notre compréhension du chemin. En effet, il a été établi, en particulier par Bruce Lipton, qu’il ne s’agit pas d’un processus automatique de transfert de l’information, mais que c’est le récepteur, la protéine, qui décide de ce qu’elle accepte d’intégrer. Elle allume les gènes ou les éteint, c’est-à-dire qu’elle induit la transcription ou la bloque.
Ces effets peuvent être gradués, en influençant la vitesse de transcription, elle détermine le degré d’expression d’un gène donné.
Nous savons que nous n’avons rien à attendre d’un Sauveur, un Messie envoyé par Dieu pour nous libérer, mais que tout dépend de nous, de notre compréhension et de nos actes. Et le fonctionnement de la cellule en est une image parfaitement explicite : nous avons en nous l’ADN, le plan divin de développement à l’état latent, la force Christ nous permet de le vivifier. Mais comme la protéine, nous avons le choix d’accepter de le réaliser ou pas, ou bien simplement en partie.
La cellule est l’expression du « aide-toi et le ciel t’aidera » ou « bien frappez et l’on vous ouvrira ».
Le microcosme est une notion ignorée de la science officielle, mais nous en avons maintenant une bonne connaissance grâce à l’enseignement dispensé par nos Grands Maîtres.
Nous retrouvons les trois aspects que nous avons évoqués :
Le centre avec la Rose du cœur qui contient tout l’univers divin.
Le champ de manifestation qui devrait être sa représentation.
Et la Lipika qui est la résultante de toutes nos expériences dans le monde manifesté.
Revenons-en maintenant à la Terre et à son soleil central.
Lorsque la Terre s’est formée, elle a suivi le même processus que les nébuleuses : à partir d’un noyau provenant du feu primordial, la densification progressive a amené la création d’une sphère de matière dense en son pourtour. Des ouvertures se sont créées aux extrémités polaires, dues au mouvement de rotation.
Un certain nombre d’explorateurs comme Cook, Peary ou Amundsen, ont essayé de trouver l’endroit exact du Pôle Nord magnétique, sans jamais le trouver.
Mais ils ont tous fait des constatations identiques : plus on avance vers le Nord, moins il fait froid, ils ont constaté que des oiseaux migrent vers le Nord, que de nombreux animaux vivent dans ces zones inhospitalières.
L’explication en serait cette ouverture sur un monde réchauffé par son soleil intérieur.
Mais ils n’ont pas trouvé l’entrée de ce monde, elle ne figure pas non plus sur les photos prises par les satellites qui tournent autour de la Terre. Est-ce à dire qu’elle n’existe pas ?
Mr Rijckenborgh nous donne la clé de l’énigme quand il parle du Pôle Nord comme porte d’accès au Royaume immuable et que, vu spirituellement, il est entouré d’une mer qui ne gèle jamais et d’une terre toujours verte. C’est pourquoi cette région est appelée le Groenland, la Terre Verte, nom pour lequel les géographes n’ont jamais trouvé d’explication, et pour cause.
(La Grande Révolution)
De même, un explorateur pourra sillonner le Désert de Gobi de long en large, il ne trouvera jamais l’entrée de Shamballa s’il n’en est pas digne.
Cet aspect de la réalité visible ou invisible est confirmé par les observations qui montrent que le cerveau filtre l’énorme quantité d’informations qu’il reçoit et ne garde que ce qui sera utile pour la vie du corps dans son environnement. Ce pourcentage n’est que de 1/200 000 000 (un deux cent millionième). Nous ne voyons de notre monde que la très petite partie visible de l’iceberg.
En permanence, nous comparons ce que nous voyons à des modèles stockés en mémoire, oblitérant ce qui n’y correspond pas.
D’autre part, nous vivons dans une certaine dimension, avec un certain niveau vibratoire, et nous n’avons pas accès avec nos moyens physiques aux dimensions supérieures.
Quand notre planète s’est formée, la seule terre émergée était le Pôle Nord. Puis, par la force centrifuge, des parties de cette terre originelle se sont détachées et se sont répandues sur toute la planète, apparaissant et disparaissant au gré des bouleversements géologiques. La Lémurie, l’Atlantide, ont disparu sans laisser de traces.
Mais le Pôle, lui, n’a jamais bougé. Il est l’organe récepteur des forces inter cosmiques nécessaires à la Terre et à ses habitants ainsi qu’au maintien de l’activité harmonieuse des forces terrestres elles-mêmes qui sont concentrées au Pôle Sud. Nous savons que la première manifestation de la monade était une sphère surmontée par la pinéale. La Terre avec le Pôle Nord en est une image.
D’autre part, ceux qui ont cherché le pôle magnétique sans jamais le trouver ont tous évoqué la beauté des aurores boréales. Ils les ont décrites comme un anneau de lumière éclatante.
La pinéale est appelée le chakra couronne.
On peut en conclure que ces aurores boréales sont l’image de ce que l’iconographie religieuse a représenté comme une auréole. Il s’agit du reflet du soleil intérieur, comme la pinéale reflète la lumière émise par la Rose du cœur.
C’est pourquoi la région du Pôle Nord est appelée « le Crâne de la Terre ».
Le Pôle Sud, lui, est appelé Patala. Il correspond au sanctuaire du bassin dans le microcosme et l’on y trouve l’aspect négatif des trois planètes des mystères sous la forme de minerais :
L’Uranium et sa force explosive
Le Plutonium et sa force cristallisante
Le Neptunium et sa force empoisonnante
Toutes les grandes puissances sont là pour les récupérer au risque d’ouvrir l’abîme dont parle l’Apocalypse.
Notre planète a donc la même structure que le microcosme ainsi que le précise Mr Rijckenborgh :
« Notre microcosme est polarisé avec le champ magnétique de la Terre. Nous devons donc connaître tout ce qui se passe sur et à l’intérieur de la Terre. »
(Il n’y a pas d’espace vide)
Notre travail se place sur ces deux niveaux : si l’homme laisse libre cours aux forces naturelles du sacrum ou Pôle Sud, il disparaîtra au milieu des soubresauts que va connaître la Terre.
Mais s’il s’ouvre aux rayonnements lumineux de l’Esprit, s’il permet à la lumière du cœur de pénétrer dans le sanctuaire de la tête, alors le Pôle Nord deviendra la porte d’accès au royaume immuable.
De nombreuses traditions parlent du centre de la Terre comme d’un refuge en prévision d’un cataclysme. Ainsi l’Agartha, monde souterrain dont la capitale est Shamballa, aurait accueilli les survivants de la Lémurie et de l’Atlantide après que ces continents eurent disparu en grande partie. Le même phénomène a lieu aujourd’hui car de nombreuses cités souterraines sont construites, y compris en France. Au Pôle Nord, sous la direction de la Fondation de Bill Gates, on enterre toutes les semences existantes. En prévision d’une future catastrophe planétaire ?
Mais c’est là une mauvaise réponse à une vraie question :
La solution n’est pas de s’enfoncer physiquement sous terre, mais de pénétrer en nous, jusque dans notre cœur, et donc au centre de la Terre.
Face à Armaggedon, la prochaine apocalypse, annoncée en particulier par nos Grands Maîtres, nous devons pénétrer au centre de notre microcosme, prendre refuge dans le Bouddha, comme le disent les Bouddhistes.
La clé est le « Sésame ouvre-toi » qui donne accès à un monde nouveau et merveilleux. Les alchimistes ont employé la formule « VITRIOL » qui avait le même sens :
Visitae Inreriora Terrae, Rectificando, Invenies Occultum Lapidem.
Pénètre dans l’intérieur de la Terre, rectifie, et tu trouveras la Pierre cachée.
Nous retrouvons encore une fois les trois étapes :
Il faut pénétrer en nous ou au cœur de la Terre, ce qui est la même chose, afin d’y trouver le plan divin de manifestation apporté par Christ pour, enfin, pouvoir utiliser la Pierre Philosophale et ainsi fabriquer l’Or de l’Esprit.
Quand on avance vers l’entrée du Pôle Nord et si l’on est digne de la trouver, on s’enfonce peu à peu à l’intérieur de la Terre.
Comme c’est la masse qui crée le phénomène de la gravitation, c’est la croûte terrestre qui la provoque, et non le centre qui est vide.
Et donc peu à peu l’on quitte notre Soleil habituel et l’on marche sous le soleil intérieur, le cœur spirituel du monde, à la rencontre des habitants du centre de la planète, la Terre Sainte.
De même, lorsque nous avons ouvert le sanctuaire de la tête aux radiations divines, nous pénétrons au cœur de notre microcosme où nous pouvons rencontrer la Fraternité des Ames libérées qui vient à notre rencontre.
Peu à peu nous abandonnons le soleil de la matière pour nous placer sous le soleil de l’Esprit.
La radiation de Christ qui émane de l’Esprit originel est reçue par l’instructeur, l’Ecole spirituelle; elle est transmutée, puis rayonnée et transmise au champ de respiration de l’élève; elle doit alors provoquer une réaction qui se traduit par des actes, un nouveau comportement.
Telle est la méthode employée par la Fraternité vis-à-vis des élèves, qui applique la Loi de Trois.
Après la crucifixion, Jésus-Christ s’est relié au cœur du Monde et l’a vivifié. La Fraternité Universelle a foré un passage formant ainsi un lien entre la surface de la Terre et le stratum de l’universelle sagesse.
Les trésors de cet abîme se déversent sur la Terre par le Pôle Nord, mis à la disposition de tout être qui en est digne.
Il s’agit alors de mettre à profit les nourritures célestes qui nous sont offertes pour que, une fois assimilées, nous puissions les redonner à tous ceux qui cherchent la voie de la libération. Seuls cette réalisation et ce don nous permettrons de devenir des citoyens de la Terre Sainte, dans l’Empire du Milieu.
Là, dans cet Eden retrouvé, sous le soleil de l’Esprit, l’on peut, par l’achèvement du processus de la transfiguration, réintégrer le Royaume Divin.
« Et je vis un ange puissant qui criait d’une voix forte : qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ?
Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre ne put ouvrir le livre.
Mais un vieillard me dit : voici, le Lion de Juda a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.
Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la Terre, sous la Terre, disaient :
A celui qui est assis sur le trône et à l’agneau soit la louange et la force.
Et les quatre êtres vivants disaient : Amen. »
(Apocalypse V)
« La Grande Révolution » Jan Van Rijckenborgh et Catharose de Petri
Editions Rozekruis Pers
« Il n’y a pas d’espace vide » Jan Van Rijckenborgh Editions Rozekruis Pers
« Biologie des Croyances » Bruce H. Lipton Editions Ariane