SCIENCE      ET     RELIGION

SCIENCE      ET     RELIGION

                                                                Afin de se connaître lui-même, Dieu  a créé l’Univers qui devait accueillir ses créatures, l’Humanité, qui constitue le miroir dans lequel il peut se voir.

Pour cela, il a opéré une trinitisation :

Dieu le Père a l’idée de la création

Dieu le Fils, le Logos, la met en forme

Dieu l’Esprit Saint la crée dans la matière, il est l’Acteur conjoint qui œuvre en lien avec le Père et le Fils.

Cet aspect trinitaire va se retrouver dans toute la création.

Ainsi, l’être humain est triple, il possède trois centres de conscience :

La tête, siège de la philosophie, la sagesse, l’intellect

Le cœur, siège de l’Ame en devenir, l’aspect divin en l’humain, la Foi

Le bassin, siège des forces naturelles, karmiques

Et donc l’on retrouve ces trois aspects manifestés dans l’humanité : Philosophie, Religion et Science.

La Science est le domaine de la raison, des connaissances objectives

La Religion la sphère de l’expérience vivante de la Foi, l’activité divine dans le cœur

La Philosophie le royaume de la sagesse, de la compréhension

                            La Science est soutenue par la raison, la Religion l’est par la Foi qui est l’activité divine dans le cœur, elle est également raisonnable, logique. A mesure que l’humain s’avance vers l’intérieur de lui pour acquérir l’expérience de Dieu, il accède aussi à l’extérieur et à l’espace pour comprendre en termes d’énergie le cosmos matériel, l’étude des transmutations d’énergie et des métamorphoses de la matière.

L’union de l’attitude scientifique et de la clairvoyance religieuse par le truchement de la philosophie et de l’expérience fait partie du chemin ascensionnel qui mène au Royaume Originel. La raison est issue de la conscience matérielle et la foi provient de la conscience spirituelle. Par l’entremise de la philosophie, la logique peut confirmer les points de vue tant extérieurs  qu’intérieurs et stabiliser à la fois la science et la religion.

Ainsi, par la philosophie, la science et la religion peuvent se tolérer réciproquement.

La révélation par l’ouverture du cœur n’engendre ni une science ni une religion ; sa fonction est de coordonner la science et la religion avec la vérité de la réalité. Elle procure un terrain de rencontre pour les découvertes de la science et celles de la religion.

                            Bien que la science et la philosophie puissent toutes deux admettre la probabilité de Dieu par leur raison et leur logique, seul un être conduit par l’Esprit dans son expérience religieuse personnelle peut affirmer avec certitude que cette Déité Suprême existe. Par l’incarnation de la vérité vivante, la Rose du Cœur, l’hypothèse philosophique de l’existence de Dieu devient une réalité spirituelle.

La science (la connaissance du monde matériel) est fondée sur l’hypothèse que la raison est valable, que l’univers est susceptible d’être compris.

La philosophie (la compréhension) est fondée sur l’hypothèse que la sagesse est valable, qu’il est possible de coordonner l’univers matériel  avec le spirituel.

La religion (la vérité de l’expérience spirituelle personnelle) est basée sur l’hypothèse que la foi est valable, que Dieu est susceptible d’être connu et atteint.

                            La pleine conception de la réalité de la vie humaine consiste en un consentement progressif à croire ces hypothèses de la raison, de la sagesse et de la foi.

                            La Foi, l’activité du cœur, synthétise les sciences naturelles et la théologie religieuse, apparemment divergentes, en une philosophie universelle, en une explication coordonnée de la science et de la religion.

La raison est la méthode de la science

La foi est la méthode de la religion

La logique est la méthode de la philosophie

La science amène à une cause première, le Big Bang. Par la foi, la Cause Première devient la source, le Dieu de l’origine. La révélation par l’activité de l’atome du cœur affirme que la cause première de la science et le Dieu de la religion ne sont qu’une seule et même Déité.

La Foi révèle Dieu dans l’âme, la révélation permet aux êtres humains de voir dans la Nature le même Dieu que la Foi a déployé dans leur âme. La révélation réussit ainsi à jeter un pont entre le matériel et le spirituel, entre la créature et le créateur, entre les humains et Dieu.

La contemplation de la Nature fait conclure logiquement à l’existence d’une gouverne intelligente. On ne peut trouver Dieu par la Nature seule mais une fois qu’on l’a trouvé autrement, l’étude de la Nature devient compatible avec une interprétation plus élevée et plus spirituelle de l’univers.

                                    Albert Einstein disait que tout homme sérieusement impliqué dans la recherche scientifique devient convaincu qu’un esprit se manifeste à travers les lois de l’univers. Un esprit largement supérieur à celui de l’homme.

Il ajoutait que la science sans religion est boiteuse et que la religion sans la science est aveugle.

                                      Les tenants de la Religion et ceux de la Science ont toujours déclaré que leurs théories de la création du monde étaient irréconciliables, s’excluant l’une l’autre.

Or d’après la Théorie de la Relativité d’Albert Einstein, les lois de la nature doivent rester identiques quelle que soit la position de l’observateur ou le système de coordonnées utilisé.

Il n’y a donc qu’une seule cosmogenèse pour les Occidentaux, les Orientaux ou les Mayas, aujourd’hui ou bien il y a 2000 ans.

On peut même dire que ces deux visions non seulement ne se contredisent pas, mais se complètent:

La science étudie les phénomènes, le monde de la forme, et la religion explique les noumènes, les principes qui sont à la base de la manifestation.

Goethe,  par exemple, dans son ouvrage « Sur la transformation des plantes« , part en guerre contre les physiciens qui s’intéressent exclusivement aux phénomènes statiques et non aux forces vitales engendrant les formes que nous observons par intermittence.

Et Jacob Böhme dans « Le Chemin pour aller à Christ » nous dit:

« Le monde visible est une manifestation du monde intérieur et spirituel, procédé de la lumière éternelle et des ténèbres éternelles, par une opération spirituelle;  et il est un objet de l’éternité par lequel l’éternité s’est rendue visible. »

Le mot religion est pris au sens étymologique de « relier », venant du latin « religare ». « La Religion » au sens des partisans de la Réforme au 17è siècle est le moyen universel donné à l’homme pour lui permettre de se relier à nouveau au principe divin de l’origine grâce à l’étincelle d’Esprit, la Rose appelée à éclore dans son cœur.

Saint Augustin lui-même disait que la religion chrétienne n’était pas née avec Jésus-Christ, mais qu’elle avait accompagné l’homme depuis l’aube du genre humain.

Pour qu’il y ait manifestation, il faut deux pôles opposés et complémentaires:

Positif et négatif, masculin et féminin, esprit et matière…

La matière se développe pour devenir le véhicule de l’esprit, l’union des deux principes donne la vie…

C’est pourquoi Platon demandait à ses disciples de commencer par l’étude des mathématiques, avant de passer à la philosophie, l’ensemble des deux disciplines devant les guider sur la voie de la compréhension.

Ainsi lorsque la science évoque le point de départ de notre univers en parlant de Big Bang, le mythe évoque « l’explosion de l’œuf d’or  primordial aux sept enveloppes ».

Les deux enseignements partent de la « Singularité« , le moment où toute la matière est concentrée en un point, où toute la vie est contenue en puissance en un être unique et éternel, que l’on peut appeler Dieu, bien que ce terme ait été galvaudé.

Comment en est-on arrivé à cette théorie du Big Bang, de l’explosion initiale?

Parce que les observations effectuées par Edwin Hubble (1889-1953) en 1928 ont montré que l’univers est en expansion. Or s’il ne cesse de grandir et de délayer sa chaleur dans le vide, il a bien fallu qu’il soit à un moment donné du passé infiniment plus petit, plus dense, plus chaud.

D’autre part l’univers est rempli de myriades d’étoiles chacune aussi brillante que notre soleil; le ciel nocturne devrait donc être d’une luminosité insoutenable.

Or il est noir, ou peu s’en faut : C’est le « paradoxe d’Olbers« , du nom d’un astronome allemand du 18è siècle.

L’explication vient du Big Bang et de l’expansion de l’univers. La fuite des galaxies et des étoiles élimine en effet de notre champ visuel la lumière de tous ces astres, dont le rayonnement est rendu invisible ou aspiré par le red shift: La vitesse d’une galaxie est mesurée en analysant son spectre lumineux qui présente un décalage vers le rouge, de même que le sifflement d’un train qui s’éloigne glisse vers les sons graves.

                            Il n’y a au départ qu’un vide rempli d’une énergie potentielle qui se transformera plus tard en matière (Einstein a montré avec sa formule E=MC² que l’énergie est liée à la matière). L’esprit flotte au-dessus des eaux, Vishnu dort sur l’océan de lait.

                            Pourquoi Dieu ne reste-t-il pas au sein de cette béatitude et choisit-il de créer cet univers?

Jacob Böhme nous donne la réponse: « Si le Dieu caché, qui n’est qu’une unique essence et une unique volonté, n’était pas sorti par la volonté hors de soi, hors de la science éternelle dans le temps, dans un discernement de la volonté, et s’il n’avait pas introduit ce discernement dans une compréhension pour une vie naturelle et créaturelle, que ce discernement dans la vie ne fut pas un combat; Comment est-ce que la volonté cachée de Dieu lui pourrait être apperte ? Comment est-ce que dans une seule volonté il pourrait être une connaissance d’elle-même ? »

                            Pour se connaître lui-même, Dieu va lancer un mouvement évolutif qui doit aboutir à l’homme, créé à son image et porteur d’un potentiel divin qu’il est appelé à développer et à manifester. Ainsi Dieu  crée-t-il un miroir pour se connaître.

                            Certains scientifiques sont arrivés à cette même conclusion: ainsi l’astrophysicien Brandon Carter a baptisé sa ligne de pensée:

 « Le Principe Anthropique« .

Il postule que l’évolution cosmologique est orientée vers un but, l’apparition de la vie puis de l’espèce humaine; De sorte que les propriétés physiques de l’univers sont ce qu’elles sont pour que la vie puisse en émerger.

Dans cette vision, la vie n’est donc pas le fruit du hasard mais d’une intention cosmique.

                            Une des constatations de la cosmologie moderne est le réglage extrêmement précis des conditions initiales et des constantes physiques comme la vitesse de la lumière ou la masse de l’électron concourant à ce qu’un observateur apparaisse dans notre univers. Si les conditions de départ étaient changées un tant soit peu, l’univers serait vide et stérile et nous ne serions pas là pour en parler.

                            Par exemple le taux initial d’expansion de l’univers a dû être réglé avec une précision comparable à celle d’un archer désireux de planter une flèche dans une cible d’un cm² placée de l’autre côté de l’univers à 15 milliards d’années-lumière.

                            Le théorème de Kurt Gödel (1906-1978) confirme également ce point de vue:

« Tout système arithmétique contient des propositions indécidables dont la véracité ne peut être démontrée avec les axiomes contenus dans ce système. On ne peut décider de leur véracité qu’en ajoutant des axiomes extérieurs au système fini. »

Pour se manifester pleinement, la vérité doit faire appel à un élément extérieur à elle-même.

Ce théorème d’incomplétude implique également que la raison a des limites et qu’elle ne peut accéder à la vérité absolue.

                            Au commencement de notre histoire, il y a 15 milliards d’années, l’univers est une « soupe » homogène de particules élémentaires: les électrons, photons (grains de lumière), quarks

Vers la quarantième microseconde, au moment où la température descend en dessous de 1012 degrés, les quarks (particules élémentaires que l’on ne peut pas décomposer en éléments plus petits, du moins pour l’instant) s’assemblent pour donner les premiers nucléons: les protons et les neutrons.

                            On passe d’un fluide de quarks libres à une séparation du monde en deux, l’intérieur des hadrons (particules susceptibles d’interaction nucléaire) au premier rang desquels les protons et les neutrons qui forment ensuite les noyaux des atomes, et l’espace entre les hadrons qui poursuit son expansion.

                            Tout commence par l’unité d’un atome primordial, l’Esprit Unique, la cause sans cause de toutes choses.

Une loi très importante pour la compréhension de l’univers est celle

d’Hermès Trismégiste:

« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour que soient manifestées les merveilles de Dieu. »

                            Ainsi toutes les lois de la nature que nous pouvons observer autour de nous ont  leur équivalent au niveau cosmique et macrocosmique. Par exemple quand nous voyons le soleil se lever et se coucher, nous pouvons en déduire qu’il existe une succession de jours de manifestation et de nuits cosmiques. Et à l’aube d’une de ces journées, Dieu veut s’exprimer au travers de sa création.

                            « Dieu ayant décidé de former le monde en a fait un vivant unique, visible, ayant à l’intérieur de lui-même tous les vivants qui sont par nature de même sorte que lui.. »                                    Platon     Timée

                            Mais comme nous l’avons dit, pour qu’il y ait apparition de la vie, il faut deux principes opposés et complémentaires: l’absolu se divise en deux, l’Esprit et la Matière.

                            « Dieu commençant la construction du corps du monde a débuté pour le former par prendre du feu et de la terre. »

                            La séparation entre les particules et le rayonnement dans l’espace qui grandit est la première séparation au niveau physique. Une deuxième séparation aura lieu

à 300000 ans quand  la lumière, les photons, se dissociera de la matière.                    

                            Mais comme le dit la sagesse populaire, « jamais deux sans trois« !

                            « Mais que deux termes forment seuls une belle composition, cela n’est pas possible sans un troisième ». Platon

                            Ainsi apparaît la Trinité: Isis et Osiris enfantent Horus, le Père de la Grandeur et la Mère des Vivants engendrent l’Homme originel, le Chaos primordial par l’action du désir divin de Création, Eros, donne le Cosmos (mot signifiant ordre, bon ordre).

« Le Cosmos est le fils ayant pour père et mère la Pensée divine et la Matière. »    Platon

                            L’amour est une force qui pousse les êtres humains à aller les uns vers les autres. L’amour divin personnifié par Eros est la force qui entraîne les particules de la matière à s’unir pour créer la vie.

                            Nous avons vu que les particules élémentaires commencent à s’unir,

3 quarks donnant un proton ou un neutron. Ceux-ci étant liés grâce à la force nucléaire forte, ils vont donner le noyau autour duquel les électrons se placent en orbite, donnant un atome. Ce mot signifie « insécable », ce qui s’est avéré inexact puisqu’il a été par la suite décomposé en plusieurs éléments.

                            Les forces qui président à la création de l’univers sont des émanations d’Eros, l’amour qui est force de cohésion.

                            La force nucléaire a permis au noyau de se former, la force électromagnétique met les électrons en orbite autour de lui et crée ainsi les premiers atomes d’hydrogène et d’hélium quand la température descend en dessous de 3000 degrés.

Ce chiffre, le 3, revient régulièrement au cours de l’évolution de l’univers.

L’atome avec ses trois particules est une image du microcosme et ses trois noyaux.

                            Les Grecs utilisaient déjà cette notion d’élément primordial de la matière.

Pourquoi la sphère se rencontre-t-elle si souvent dans l’univers (atome, microcosme, planètes, galaxies…)?

Encore une fois Platon dans le Timée nous donne la réponse:

« Quant à sa figure, il lui a donné celle qui lui convient le mieux et qui a de l’affinité avec lui: Celle qui comprend en elle-même toutes les figures possibles.

C’est pourquoi Dieu a tourné le monde en forme sphérique et circulaire, les distances étant partout égales depuis le centre jusqu’aux extrémités. C’est là de toutes les figures la plus parfaite et la plus semblable à lui-même. »

                            Hubert Reeves fait appel à la force de gravitation, encore une force de cohésion, pour expliquer l’apparition de la sphère: Celle-ci attire la matière, et la configuration dans laquelle tous les éléments sont les plus proches les uns des autres est une boule!

                            Chaque être humain est un rayon du soleil central et le cercle est à la fois le point de départ éternel et absolu et le point de retour à la Sancta Democratio, l’Alpha et l’Omega.

                            Le noyau est 100 000 fois inférieur au diamètre de l’atome. La matière est donc essentiellement du vide, ce qui confirme la vision bouddhiste du monde de l’illusion. L’espace lui-même est considéré vide à 90-95%.

Mais par ailleurs, « il n’y a pas d’espace vide« .

En fait pour les astrophysiciens il existe sans doute une autre matière que l’on ne voit pas pour l’instant.

                            Au fur et à mesure que les particules de vie s’éloignent du soleil central divin suite à l’explosion initiale, elles se refroidissent et donc se densifient.

Le refroidissement est structurant car il fait passer de températures extrêmes où l’univers est constitué d’une soupe non structurée de particules élémentaires libres, à des températures plus basses où elles s’associent en noyaux, atomes, molécules, étoiles et galaxies. Dans la banlieue d’une de ces galaxies, sur une planète proche d’une étoile, apparaît l’homme.

                            Vishnu dormait sur l’océan de lait. Une fois éveillé, il procède au barattage de ce liquide qui va se densifier et donner du « beurre ».

                            Différentes structures spatiales se manifestent dans les premiers instants de l’univers sous forme de transitions de phases au cours desquelles la teneur et les propriétés du fluide cosmologique changent brusquement, du fait du refroidissement induit par l’expansion. C’est l’arbre de l’évolution qui va de l’unité à la multiplicité.

                            La nature procède par sauts évolutifs, des périodes de crise comme la transformation de l’eau en glace ou de lait en beurre. A chaque niveau les éléments se regroupent pour former de nouvelles structures à un niveau supérieur. Et chacune d’elles possède des propriétés que n’ont pas individuellement ses éléments.

On parle de propriétés émergentes, propriétés d’un système complexe qui ne peuvent être définies ou expliquées en termes des propriétés de ses composantes. Autrement dit, le tout est plus grand que la somme de ses parties.

                            On comprend ainsi l’importance du travail de groupe dans une école spirituelle, le résultat obtenu allant bien au-delà des capacités de chaque membre pris individuellement.

                            Et le travail spirituel suit également ce cheminement, évolution et rupture brutale avec l’ancien.

Dans le Bouddhisme Zen, il y a toujours des querelles entre les écoles gradualistes et les écoles subitistes. Pour les unes, le disciple doit travailler pendant des années pour arriver peu à peu à la connaissance. Pour les autres, la personnalité ne peut rien faire, qu’attendre l’illumination qui arrivera brusquement.

                            Mais lorsque nous lisons les écrits des grands maîtres Zen, nous voyons qu’ils recommandent un long travail préparatoire devant amener à un revirement complet se produisant en une fraction de seconde, lorsque les chakras inversent leur sens de rotation. Nous devons donc suivre le mode évolutif et saltatoire comme la nature.

                            FIAT LUX:

300 000 ans après le Big Bang, la lumière se sépare de la matière, c’est le début du monde visible.

La plus vieille image de l’univers prise par le satellite COBE en 1991 date de ces

300 000 ans qui forment une barrière infranchissable pour l’observation en astrophysique.

                            Le physicien des particules prend le relais grâce à la théorie vérifiée en partie, jusqu’à 10  – 12 secondes après le Big Bang, capacité actuelle des accélérateurs de particules.

Trois est le chiffre de la Trinité, l’apparition du monde visible créé par l’union de l’Esprit et de la Matière. La lumière étant un support physique de la lumière divine, sa vitesse est également de 300 000km/s.

                            Tout a commencé dans la singularité, l’Esprit Unique.

Les étapes suivantes ont été la dualité puis la trinité.

Nous passons maintenant au quaternaire:

                            Dieu a placé l’air et l’eau au milieu, entre le feu et la terre.

De la sorte il a uni et façonné un ciel à la fois visible et tangible. Par ces procédés et à l’aide de ces corps ainsi définis et au nombre de quatre a été engendré le corps du monde ».                                                              Platon

                            Comme nous l’avons dit, après l’explosion initiale les particules élémentaires sont projetées dans l’espace et plus elles se refroidissent, plus elles se densifient. La matière va ainsi passer par 4 états de densification progressive:

Le Feu, le Gaz, l’Eau et la Terre.

                            Ces 4 étapes se retrouvent partout dans le monde physique:

  • Les 4 règnes minéral, végétal, animal, humain.
  • Les 4 ères Polaire, Hyperborée, Lémurie, Atlantide.
  • Les 4 corps de l’homme: Physique, éthérique, astral, mental.
  • Le cycle naturel de la terre, de l’eau et de l’air permet la vie biologique sur notre planète. Le soleil fournit l’énergie qui met ce processus en route et le maintient.
  • Et les 4 forces qui assurent le développement et la cohésion de la nature:
  • La force nucléaire forte tient ensemble les briques de la matière, les protons et les neutrons pour former les noyaux atomiques.
  • La force nucléaire faible permet aux électrons de rester autour du noyau. Elle rend instables des particules, provoquant une désintégration et un rayonnement (Uranium, Radium). Elle rend possible le rayonnement du soleil.
  • La force électromagnétique tient ensemble les atomes, les molécules. Elle est responsable des formes, de la solidité des choses.
  • La force gravitationnelle est aussi une force de cohésion qui attire les masses les unes vers les autres.

Ces quatre aspects se retrouvent dans la figure du géant du Livre de Daniel: Ce colosse a des pieds d’argile, des jambes de bronze, le torse en argent et la tête d’or. Comme nous l’indique Mr Rijckenborgh, il représente une école spirituelle qui relie le monde de la terre à l’or de l’esprit, les différentes étapes que l’homme doit franchir pour s’élever au sein de la fraternité universelle.

Nous retrouvons cette symbolique dans le film Matrix où le vaisseau de Morpheus, l’arche qui reçoit les candidats au voyage initiatique, porte le nom du roi qui a rêvé de ce géant:

Nabuchanedzar.

                            Si l’ordre doit émaner du chaos originel, ordo ab chaos comme le disent les Francs-Maçons, l’observation de l’univers montre qu’il est en constant changement.

Or les lois naturelles sont, elles, immuables, identiques depuis la première seconde. On peut dire qu’elles sont d’origine divine car leurs propriétés rappellent celles attribuées à Dieu:

  • Elles sont universelles, elles s’appliquent partout dans le temps et l’espace.
  • Elles sont absolues, elles ne dépendent ni de l’observateur, ni de l’état du système observé.
  • Elles sont éternelles, elles ne varient pas en fonction du temps.
  • Elles sont omniscientes, les objets matériels dans l’univers n’ont pas à les informer de leur état pour que ces lois agissent sur eux. Elles savent à l’avance.

Il en est de même pour les constantes cosmologiques comme la masse d’un électron ou la vitesse de la lumière dans le vide qui est de 300 000km/s comme nous l’avons vu.

De par la théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein, un observateur fixe ou en mouvement observera la même vitesse de la lumière, ce qui est contraire à la mécanique classique où les vitesses s’additionnent ou se soustraient.

Le principe de la relativité générale, lui, nous dit que la lumière est courbée en passant près d’une masse comme celle du soleil de par la force de gravitation.

Or sa vitesse reste identique, ce sont l’espace et le temps qui varient. Ils ne sont pas absolus comme on le croyait jusqu’au 19è siècle.

Le temps s’allonge en fonction de la vitesse, un astronaute voyageant à 80% de la vitesse de la lumière vivra deux fois plus longtemps qu’un habitant de la terre.

                            Nous voyons donc encore une fois que nous vivons dans le monde du relatif, du changement, de l’illusion. Mais Dieu se manifeste toujours au sein de sa création

par des principes d’éternité comme par cette parcelle d’absolu qui gît au cœur de l’homme.

                            La matière poursuit son évolution avec l’apparition des planétésimaux, des grumeaux qui de par les forces d’attraction vont se regrouper pour former les étoiles et les planètes, les plus importantes absorbant les plus petites. Dans la mythologie grecque, on évoque le combat des dieux dans les cieux.

« Le Vivant tout entier se mouvait sans doute, mais il avançait sans ordre et d’une manière irrationnelle, au hasard, les corps s’entrechoquant. »

                            Mais Dieu n’abandonne pas l’œuvre de ses mains.

L’univers n’est pas laissé à lui-même car le développement de la matière sans le contrôle de l’esprit donne Ialdabaoth, le fils que Sophia, la matière primordiale, a conçu sans l’aide de Dieu, c’est à dire le monde de la nature de la mort.

                            Aussi nous passons à la cinquième phase:

« Quant à l’âme, l’ayant placée au centre du corps du monde, il l’étendit à travers le corps tout entier.

Dieu a formé l’âme avant le corps pour commander en maîtresse et le corps pour obéir.

Quand toute la construction de l’âme eut été réalisée au gré de son auteur, celui-ci étendit ensuite à l’intérieur de cette âme tout ce qui est corporel, et faisant coïncider le milieu du corps et le milieu de l’âme, il les mit en harmonie.

                            Lorsque le corps va d’une marche droite et transmet à l’âme des renseignements sur le sensible, il peut ainsi se former en elle des opinions qui sont solides et véritables. Lorsque le cercle de l’esprit est animé d’une rotation favorable, l’intellection et la science se produisent nécessairement. »                            Platon

                            Ainsi apparaît l’homme primordial quintuple, les dieux invités à imiter Dieu et à créer des êtres vivants, mortels.

                            « Ils prirent aux dépens du monde des portions des quatre éléments. Ils usèrent pour les assembler de joints très serrés et invisibles à cause de leur petitesse (les particules élémentaires et les forces de liaison), et ils fabriquèrent un corps pour chaque individu. Et Dieu dit:

                            Et quant à la partie de ces êtres qu’on nomme divine et qui commande en ceux d’entre eux qui voudront toujours suivre la justice, je vous donnerai la semence. »

                            Pour cela, il y a 4,5 milliards d’années,  notre soleil commença à émettre ses rayonnements, des planètes se mettant en orbite autour de lui, dont la terre.

Environ 1 milliard d’années plus tard la vie se manifesta sur celle-ci.

                            Pendant longtemps on a considéré que la vie était née dans les océans.

La science affinant ses recherches, il est apparu que les premiers organismes vivants sont issus des lagunes et marécages, à l’interface des milieux aqueux et des surfaces qui les bordent, l’argile étant le matériau de base de cette nouvelle phase de construction.

                            Bien sûr on pense aussitôt à tous ces mythes qui évoquent la création de l’homme à partir de vase, du limon de la terre. Par exemple Prométhée fut chargé de créer l’homme après le déluge, avec la boue laissée par l’eau qui s’est retirée.

                            En Egypte, c’est le limon du Nil qui devient le matériau utilisé, cette terre noire, al Khemia, qui a donné le mot alchimie. Dans cette discipline, le compost est la base de travail, à partir de laquelle naîtra l’homme véritable.

                            Les premières molécules, les protéines qui se trouvent dans les lagunes, se transforment en globules, comme par un phénomène d’émulsion. On retrouve la forme fondamentale de la sphère.

Ces gouttes contiennent une chaîne de molécules particulières, un acide nommé ADN qui est composé de 4 molécules (les 4 bases des futurs gènes). Si la forme est le cercle, le carré représente à nouveau le carré de construction de la matière.

                            Puis la vie poursuit son processus évolutif qui doit l’amener à l’homme

(Principe anthropique). L’évolution des espèces procède à la fois par évolution graduelle et par sauts brusques (saltations). Chaque saut est la fin d’une lignée et le début d’une autre.

On peut assimiler les sauts évolutifs à des transitions de phase, période de crise, comme par exemple la transformation d’eau en glace.

                            Darwin est « l’inventeur » de l’évolutionnisme, théorie que les églises combattent farouchement car elles ne peuvent admettre que la stature physique de l’homme provienne de quelques molécules minérales qui passeront par le stade animal avant d’arriver à l’homme. Encore aujourd’hui dans certains états américains, les écoles doivent enseigner la vision de la Bible avec celle de Darwin.

                            La nature ne fait pourtant qu’obéir à un plan devant conduire à la création d’une stature physique pouvant recevoir la partie divine qui lui sera donnée par Prométhée. Celui-ci vole le feu divin pour le donner à l’homme. En punition pour ce crime, il se retrouve enchaîné au rocher de la matière, un aigle lui dévorant le foie qui se régénère chaque jour (âme naturelle et réincarnation).

Il reste prisonnier jusqu’à ce que Hercule, l’homme sur le chemin de l’initiation, le délivre et lui permette de réintégrer l’Olympe comme Dieu à part entière, en ayant accompli sa tâche.

                            Ce processus d’évolution est également décrit dans l’Hindouisme au travers des avatars, ou incarnations, de Vishnu.

                            La première est Matsya le poisson. Puis Kurma la tortue, animal marin et terrestre. La vie étant passée sur terre, nous avons le sanglier Varaha, le mammifère.

Narashima est un personnage mi-homme, mi-lion: le corps mental commence à se manifester. Puis nous avons un nain avec une massue, l’homme préhistorique à la conscience qui s’éveille, un colosse qui représente la race des géants et la série s’achève avec le Bouddha, la réalisation ultime.

                            Cela ne dérangeait donc pas les Hindous de descendre d’un poisson!

                            L’homme physique aux quatre corps reçoit le cinquième élément, l’amour de Dieu pour sa créature manifesté au travers de son fils Christ.

                            Nous avons suivi la marche de l’unité vers la multiplicité, les scientifiques parlant d’Holistique, c’est à dire la tendance de l’univers à construire des unités de complication croissante:  Matière inerte, matière vivante, matière vivante et pensante. Non seulement les lois physiques ont été réglées de manière extrêmement précise pour que la vie émerge, mais elles ont aussi permis l’apparition de la conscience.

                            Hasard ou nécessité?

Nous sommes faits d’atomes fabriqués par l’alchimie nucléaire des étoiles massives qui les ont expulsés dans le milieu interstellaire au cours de leur agonie explosive. Cette poussière d’étoiles a ensuite ensemencé la vie sur la terre:

Particules élémentaires, atomes, molécules, chaînes d’ADN, bactéries et tous les êtres vivants.

                            La nécessité vient du fait que la nature a un but à accomplir:

Créer un être pensant et autonome capable de répondre consciemment à l’appel de Dieu.

Mais l’aléatoire lui donne la liberté pour innover, pour élargir le champ des possibilités défini par le cadre souvent trop restreint des lois physiques.

                            Le chaos donne de la liberté à la nature. Celle-ci est libre d’exercer sa créativité. Elle se montre inconstante et fantaisiste, sujette à des sautes d’humeur aussi brusques qu’imprévues. Elle suit une évolution non linéaire et procède par sauts.

                            Le vivant porte en lui la possibilité de son évolution grâce au jeu des mutations de la molécule d’ADN comme l’homme possède à l’état latent une parcelle d’éternité, un bouton de rose dans son cœur. La vie se structure en niveaux de plus en plus élevés et complexes où de nouvelles propriétés apparaissent qui ne sont pas prédictibles par la structure du niveau inférieur comme nous l’avons vu avec les principes émergents.

Et si ces structures ne vont pas dans le sens de l’évolution prévue dans le plan divin, ou si elles sont un obstacle, elles disparaissent, comme par exemple les dinosaures qui auraient empêché la vague de vie humaine de suivre son développement.

                            Il s’agît là de la loi de Karma, ou loi de rectification, qui s’applique également à nous sur un plan individuel. C’est un garde-fou qui nous ramène toujours dans le droit chemin vers le divin.

                            Donc le hasard joue un grand rôle dans l’évolution de la nature, mais celle-ci doit finalement toujours aller dans le sens voulu par Dieu.

                            L’arbre de l’évolution est une hypostase, une image de l’Arbre de Vie du jardin d’Eden, la représentation du chemin de l’unité du tronc à la multiplicité des branches. Son aspect divin est représenté par le fait que, suivant Léonard de Vinci, « toutes les branches d’un arbre, à quelque degré de leur hauteur qu’on les réunisse, sont égales à la grosseur du tronc« . C’est la manifestation du divin dans la matière car le processus d’arborescence peut se poursuivre à l’infini sans dépasser le volume du tronc qui est fini, comme Jésus-Christ a introduit l’éternité dans le temps.

                            Cet arbre de l’évolution se manifeste toujours par des embranchements

triples, dont une seule branche mène au but: Une nouvelle hypostase, cette fois de la trinité qui a donné le Cosmos, le monde visible.

Par exemple les archéobactéries donnent les eucaryotes, procaryotes et archea.

Les eucaryotes se divisent en animaux, champignons et plantes (les champignons sont un état intermédiaire car ils contiennent du collagène, substance que l’on trouve chez les mammifères et non dans les plantes).

                            Et l’ancêtre commun aux primates, qui n’a pas encore été découvert par les paléontologues mais qui est supposé avoir vécu il y a 10 millions d’années, a donné l’homme, le gorille et le chimpanzé.

                            L’homme ayant achevé son évolution physique a commencé à utiliser toutes les ressources de son corps mental pour examiner, analyser, le monde qui l’entoure, de l’infiniment grand (astrophysique) à l’infiniment petit. Ce deuxième aspect a donné la mécanique quantique, théorie édifiée par Planck (1858-1947) qui dit que les échanges d’énergie s’effectuent de façon discontinue par grains d’énergie ou quanta.

                            On retrouve dans le monde subatomique les notions d’ordre et d’aléatoire, de déterminisme et de chaos, que nous avons rencontrées au niveau cosmique ou biologique. Encore une fois la nature possède un certain degré de liberté mais doit l’employer à bon escient.

                            En mécanique quantique, les particules élémentaires sont à la fois matière et onde, comme l’être humain est double, possédant une âme naturelle et une âme divine. C’est le principe de complémentarité de Niels Bohr: La matière et le rayonnement (comme la lumière) peuvent être à la fois onde et particule, ces deux descriptions de la nature étant complémentaires. On retrouve dans ce principe le début de notre texte sur la complémentarité des aspects spirituels (onde) et matériels (particule).

                            Ce principe s’ajoute au principe d’incertitude de Heisenberg pour gouverner le monde subatomique. En effet la mécanique quantique ne prédit pas un état unique, bien défini, pour une observation donnée. Elle donne une probabilité d’existence, la recherche de la trajectoire d’une particule devant être effectuée par un calcul de probabilité. D’autre part si l’on essaye de mesurer la masse d’une particule, on ne voit pas l’onde, et vice-versa.

                            Faire le lien entre ces deux aspects est une tâche à laquelle se consacrent les physiciens de notre époque. Le chercheur de vérité, lui aussi, doit effectuer ce travail d’unification. Si l’homme ne vit que dans le monde de la matière, il se coupe du rayonnement divin. Selon Maître Eckhart, le cœur empli du créé est vide de Dieu.

                            « S’éloigner du péché, c’est se détacher du créé, se dépouiller de sa volonté propre, car l’attachement au moi conditionne l’attachement au monde. »

                            L’Esprit Divin rayonne à travers la création. Il se manifeste toujours au plan matériel par des hypostases, une image à un niveau inférieur de la création.

Dans ce cas, il s’agit du fond de rayonnement cosmologique isotrope (identique dans toutes les directions). C’est un constituant essentiel de l’univers au même titre que la matière. Un fossile qui provient de la phase originelle de l’univers.

                            Avec les lois de Newton comme la loi de la gravitation, les scientifiques étaient devenus des disciples du déterminisme absolu et du réductionnisme:

En analysant les parties on peut connaître le tout et si toutes les coordonnées d’un événement à un moment T sont connues, on peut savoir ce qu’elles seront à un instant T’.

                            Les découvertes du 20è siècle sont venues bouleverser ces certitudes avec les principes d’incertitude, de relativité, de probabilité…

Mais en poursuivant leurs recherches les scientifiques ont découvert que l’ordre cache le chaos qui lui-même cache l’ordre, et ainsi de suite.

                            Par exemple les particules subatomiques suivent un mouvement chaotique car on ne peut prédire quelle sera la prochaine position. Mais en utilisant le plan vertical de Poincaré, une surface théorique placée perpendiculairement à la trajectoire des particules, on constate que les points d’intersection des orbites avec ce plan dessinent des formes bien définies. Les points sont « attirés » vers ces formes que l’on appelle du joli nom d’attracteurs étranges.

                            Dans le cas d’orbites stellaires, les points dessinent des courbes en forme de banane. Les mouvements de masses d’air qui amènent la pluie ou le beau temps donnent des ailes de papillon.

                            Ce nom nous amène à évoquer « l’effet papillon » ou petite cause et grands effets. En météorologie, on dit qu’un battement d’ailes de papillon au Japon peut entraîner un ouragan en Amérique.

                            Henri Poincaré a le premier, dans son ouvrage « Science et Méthode », déclaré:

« Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. »

                            Cette thèse fut reprise par Edward Lorenz (1917-  ), un météorologue.

Il constata qu’un changement infime initial entraîne un énorme changement final et que le chaos impose une limite à notre aptitude à prévoir la météo. Si l’on change un tant soit peu un seul paramètre de départ, les effets divergent de manière exponentielle jusqu’à ce qu’ils n’aient plus rien à voir l’un avec l’autre. C’est ce que l’on appelle le Chaos.

                            Cela ne signifie pas absence d’ordre, mais plutôt imprévisibilité, impossibilité de prévoir à long terme.

                            L’activation d’un seul atome « étincelle d’esprit » dans le cœur de l’homme peut l’amener dans un tout autre domaine de vie et celui qui s’est libéré lui-même libère l’humanité.

                            Un autre aspect de cet ordre caché a été amené par Benoît Mandelbrot (1924-   )qui a redécouvert la loi d’Hermès: Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut… et l’a appelée: Les structures fractales.

                            L’univers est comme des poupées russes et à quelque niveau d’observation que l’on se place, on trouve les mêmes structures. On parle d’invariance d’échelle.

L’attracteur étrange a une dimension fractale car si on l’examine avec une loupe, on constate une division à l’infini qui reprend toujours le même motif. Une nouvelle fois un espace fini peut contenir l’infini. Le flocon de neige est aussi un objet fractal car son dessin, qui est unique (il n’y a pas deux flocons identiques), est reproduit à tous les niveaux de grossissement.

                            Comme l’a dit Hermès, le monde divin a une structure fractale car les phénomènes naturels ont leur équivalent à tous les niveaux (microcosmique, cosmique, macrocosmique), comme le cercle qui se retrouve depuis l’atome jusqu’au symbole divin de l’éternité en passant par l’homme microcosme, les planètes, les étoiles, les galaxies.

                            En ce qui concerne l’astrophysique, elle est arrivée à une limite:

Celle de la lumière. En effet d’une part l’observation se heurte au mur des 300 000 ans après le Big Bang qui est une frontière infranchissable et d’autre part sa vitesse de

300 000km/s ne peut être dépassée.

                            La lumière étant en quelque sorte la matérialisation du divin, pour aller au-delà les moyens physiques comme l’intellect sont impuissants. Pour cela, il faut faire appel à un autre principe de même nature, l’étincelle d’esprit au centre de chaque microcosme.

                            L’univers a reproduit ce principe de feu avec le quasar (quasi-star ou semblable à une étoile). Il s’agit du cœur d’une galaxie qui apparaît comme un point, un noyau actif d’une énergie équivalente à 100 milliards de soleils, situé à la limite de l’univers observable.

                            Une très belle image est celle donnée par un quasar situé en direction de la constellation de Pégase. Une galaxie située entre la terre et lui joue le rôle de lentille gravitationnelle et provoque un mirage, la démultiplication en 4 images du quasar formant une croix. Et comme la galaxie se voit au centre de la croix, cela donne une magnifique  Rose-Croix qui illumine l’espace.

Le nom donné à cette figure est la Croix d’Einstein.

                            L’homme est arrivé aux limites de la connaissance et de son évolution physique. Après l’installation de l’homo sapiens il y a 200 000 ans, on n’a plus constaté de ruptures dans l’évolution de l’espèce humaine et nous approchons d’un nouveau saut.

                            L’arrivée d’une transition de phase se manifeste par une brusque accélération et c’est un phénomène que nous pouvons constater partout autour de nous, comme par exemple le phénomène Internet qui évolue à une vitesse telle que l’on ne peut dire de quoi sera faite l’année suivante.

                            D’autre part la durée de vie d’une société est inversement proportionnelle à l’espace occupé:

L’australopithèque a occupé quelques centaines de km² pendant une très longue période.

L’Egypte s’est développée le long du Nil pendant 10 siècles, la Grèce autour de la Méditerranée sur 6 siècles. Rome s’est déployée en Europe et en Afrique pendant 5 siècles.

Les empires coloniaux se sont répandus sur la terre en 2-3 siècles.

                            Aujourd’hui l’empire américain gouverne le monde et « il apparaît que le devenir des deux dimensions de couple s’oriente vers une limite, et l’on perçoit qu’un basculement vers une situation complètement nouvelle est prévisible. Cette crise ne doit pas être vue comme une fin mais plutôt comme un changement essentiel. La fin d’une loi n’est pas la fin de toute loi mais peut-être la transition vers une loi nouvelle. »  Chaline                                          

                            L’ère du Verseau qui vient annonce de grands changements qui sont perceptibles également au niveau de la science qui, après avoir décortiqué la matière, suivi le chemin vers la complexification, cherche à présent la voie de la multiplicité vers l’unité.

                            Ainsi, alors que nous avons parlé de quatre forces qui régissent la nature, la voie est ouverte vers la Grande Unification. Pour l’instant, trois forces ont été ramenées à une seule, la force électronucléaire, la gravitation étant encore en dehors.

                            D’autre part la théorie de la relativité et la mécanique quantique sont encore inconciliables, mais la grande marche vers l’unité est entamée.

                            Suivant la théorie des Supercordes, les particules de matière seraient des cordes se déployant dans une seule dimension, d’une longueur de 10-33cm (longueur de Planck) et toute la manifestation ne serait que la vibration de ces cordes.

Par exemple, un proton serait un trio de cordes correspondant à 3 quarks. L’atome, qui est une combinaison de protons, neutrons et électrons, serait un véritable orchestre et tout l’univers ne serait qu’un chant, la musique des sphères.

                            Deux bouts d’une corde ou deux cordes différentes peuvent se connecter pour former une boucle qui est la forme semblant rendre compte le mieux des propriétés de la nature.            Platon

Enfin les astrophysiciens sont confrontés au trou noir qui est le stade

Ultime de notre univers.

Il faut une certaine vitesse pour se libérer de la gravité. S’il existe une masse dotée d’une gravité si grande que la vitesse nécessaire pour lui échapper soit supérieure à la vitesse de la lumière, celle-ci ne pourra s’échapper de cette masse donc noire.

Quand la singularité est atteinte (la matière est concentrée dans une région infinitésimale de l’espace n’ayant que 10-33 cm de taille), le couple espace-temps cesse d’exister.

Les physiciens envisagent que les formes aléatoires et mouvantes dans la singularité peuvent donner naissance à de nouveaux univers, de nouvelles régions d’espace temps.

                            La singularité représente un mur de la connaissance appelé Mur de Planck. Pour aller au-delà, pour quitter l’univers de l’espace temps, le chercheur de vérité doit pratiquer la science de l’esprit, guidé par son maître intérieur, Christ, les quatre forces naturelles étant devenues les quatre nourritures saintes.

La Cosmogonie d’Urantia  Urantia Fondation    Editions Urantia  Paris VIIIè

Le Timée   Platon   TEL Gallimard

Œuvres   Maître Eckhart   TEL Gallimard

L’Univers Elégant   Brian Greene   Robert Laffont

Biologie des Croyances   Bruce H. Lipton   Ariane

Que Darwin Soit   Stephen Jay Gould   Seuil

La Plus Belle Histoire de Monde  Reeves  De Rosnay  Coppens  Simonnet  Seuil

La Relativité   Albert Einstein   Payot

L’Univers Décodé   Nassim Haramein   Louise Courteau Editrice

Pensées Intimes    Albert Einstein   Editions du Rocher

Le Chemin pour Aller à Christ   Jacob Böhme   Editions AWAC Bretagne

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